La tour de phare du Cap-des-Rosiers
Le phare du Cap-des-Rosiers est un excellent exemple des premiers phares en pierre de style « impérial ». Il consiste en une tour circulaire, légèrement décroissante, au profil gracieusement effilé, que surmonte une lanterne ronde bien proportionnée dotée de grandes facettes, fixée sur une plate-forme d'observation circulaire à balustrade. La hauteur de la tour seule, de la base au plancher de la lanterne, est de 29 mètres. C’est le plus haut phare du Canada, 34,1 mètres séparent la base du sommet du ventilateur de la coupole. Ses fondations, situées à 15,30 mètres de la falaise, s'enfoncent à 2, 44 mètres dans le sol. Les murs massifs et dépourvus d’ornementation de maçonnerie de la tour sont épais de 2,23 mètres à la base, mais seulement de 0,91 mètre au sommet. De même, le diamètre de la base est de 7,77 mètres au niveau du sol, mais celui de la plate-forme de la lanterne n’est que de 5,18 mètres. À l’origine, les murs de pierre étaient revêtus de briques réfractaires; ce parement subira plusieurs réparations avant d’être refait en briques en 1954, puis en marbre en 1984. La tour compte neuf (9) étages dont un sous-sol et la chambre de feu, juste sous la lanterne. Quatre petites fenêtres à guillotine et à multiples carreaux sont situées à intervalles réguliers l’une au-dessus de l’autre. L’aménagement intérieur est simple et consiste en un escalier en colimaçon de 122 marches avec une main courante tubulaire qui se rend jusqu’au sommet de la tour. L’ornementation extérieure est minimale avec ses petites traverses métalliques qui supportent la galerie de la lanterne. Le dispositif optique d’origine qui est toujours en place.
À l’origine, la maison du gardien était annexée à la tour du phare. Démolie en 1956, elle sera remplacée par une maison à proximité.